Sujet: Re: Tournoi Hégémonia sur DI Dim 13 Avr - 9:42
Merci à tous pour cette partie et merci à Kagemusha d'organiser le tout (à des moments on aurait dit une vraie cour de récréation ^^). Bref, c'était plaisant d'élaborer une tactique à plusieurs puis de se mettre dessus ensemble. Bonne expérience à continuer.
Ps : Syracuse !! Haou !!! Oups je me suis trompé... ^^
Seinseur Administrateur
Messages : 4223 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 34 Localisation : Saint Bouniart les Olivettes
Sujet: Re: Tournoi Hégémonia sur DI Dim 13 Avr - 11:07
Merci Kage !
kagemusha Tribun
Messages : 62 Date d'inscription : 16/08/2012 Localisation : Bretagne
Sujet: Re: Tournoi Hégémonia sur DI Dim 13 Avr - 11:42
La bonne chose est de sortir de la logique de clan qui renvoie automatiquement à des antagonismes et une guerre bien légitime mais néfaste à l'image et l'utilité des "clans". Là, au moins c'est un vrai boulot de coop (même si l'intestin de gagne prime )
Seinseur Administrateur
Messages : 4223 Date d'inscription : 15/08/2011 Age : 34 Localisation : Saint Bouniart les Olivettes
Sujet: Re: Tournoi Hégémonia sur DI Dim 13 Avr - 12:45
J'ai édité pour la vidéo !
jblec Préteur
Messages : 602 Date d'inscription : 02/02/2014
Sujet: Re: Tournoi Hégémonia sur DI Dim 13 Avr - 16:33
Merci Kagé, reste plus qu'a julius de commenter :-)
kagemusha Tribun
Messages : 62 Date d'inscription : 16/08/2012 Localisation : Bretagne
Sujet: Re: Tournoi Hégémonia sur DI Mar 15 Avr - 5:15
La vidéo n'était pas commenté par erreur technique, ici rectifiée
Julius a le fichier qui peut être commenté et vu selon son angle
kagemusha Tribun
Messages : 62 Date d'inscription : 16/08/2012 Localisation : Bretagne
Sujet: Re: Tournoi Hégémonia sur DI Dim 20 Avr - 22:06
Messieurs, je vous laisse anticiper les règles qui vont changer pour la cavalerie. Un point est important et revient constamment dans les récits de bataille, c'est l'égalité des unités de part et d'autres ainsi que l'importance primordial du moral qu'il soit durant la bataille où avant surtout chez les spartiates complétement parano des Dieux
La cavalerie grecque durant la guerre du Péloponnèse
Le prestige social, les codes de la guerre en Grèce antique, le coût prohibitif d'un tel élevage nécessaire à la production d'une cavalerie forte, le harnachement techniquement très primitif, voilà autant de raisons qui cumulées n'en faisait qu'une option subalterne. Les cavaliers flanquaient les formations d'hoplites afin de protéger ces troupes sur la profondeur de leurs rangs.
Tout d'abord, la pauvreté du seul de laGrèce rendait extrêmement difficile l'exploitation nécessaire pour atteindre les effectifs des corps de cavalerie déployés en Orient, par les perses par exemple. Le bœuf était largement plus rentable et pratique pour les attelages. Cela donnait tout de même un statu très particulier au cheval, plus mythique moins pratique que pour les peuples des steppes.
Aussi quand on utilise le mot « cheval », comme pour les samouraïs, il vaudrait mieux usé du mot « poney ». Les TW nous présentent des cavaliers perchés sur des selles...déjà, si le cheval était petit il ne faut pas perdre de vu que son cavalier n'était pas bien grand non plus. Un guerrier de l'époque avait à peu près la stature d'un enfant de 12 ans actuel (1m60 pour 60 kilos).
Le coût d'un cheval représentait 1 an ½ de salaire d'un ouvrier non qualifié ou encore de quoi faire vivre une famille de six personnes pour deux ans. L'égalitarisme de la société démocratique, dans le droit, ne rendait pas nécessaire la possession d'un cheval qui en outre aurait privé de terre productive la communauté athénienne. Pour Sparte, les Égaux ne pouvaient pas non plus envisager une telle dépense pour un animal qui ne représentait rien au début de la guerre sinon un luxe thoriquement honni par les spartiates.
Combattre au sein des phalanges d'hoplites était la seule marque de statut sociale reconnue, aussi le faire perché sur un cheval était une lâcheté plutôt qu'une reconnaissance. La vitesse de progression d'une cavalerie à cette époque pouvait atteindre 40 kilomètres par jour. Jusqu'à la guerre du Péloponnèse cette arme potentielle ne fut pas véritablement utilisée.
En théorie seul un état riche était en mesure de consacrer des terres aux chevaux. Syracuse, la Thessalie, la Béotie avec leur campagne verdoyante purent se permettre de constituer un corps de cavalerie de 1200 têtes soit un investissement comparable à une armée de 20 000 hoplites pour un mois...
Pour Sparte il fallut attendre la 7ème année de guerre pour qu'ils se décident à en posséder. A Athènes il y avait tout de même 1200 cavaliers grâce à sa population nombreuse. En effet, ils ne représentaient que 3% des citoyens pouvant prendre part au vote. Durant les combats, la cavalerie représenta pour Athènes 1/10 des troupes engagées. Les cavaliers athéniens jouèrent un rôle prépondérant, harcelant les maraudeurs spartiates durant l'invasion de l'Attique, ou contrant la cavalerie béotienne à Délion limitant l'étendue du massacre.
Cette cavalerie n'avait absolument rien de la physionomie et du rôle d'une cavalerie de choc. Les cavaliers de la fin du Vème siècles, jeunes aristocrates étaient protégés par un simple plastron, rarement de boucliers, de toute manière trop lourds et inconfortables avec leur 15 à 20 kilos. Ils portaient un casque et des bottes en cuir. Ils montaient leurs poneys à cru ou avec une simple couverture. C'est tout.
Pour l'armement, ils partaient avec deux ou trois javelots. Pour le combat rapprochés, une épée courte permettait de frapper l’ennemie au cou, dans le dos ou à la tête. Le plus souvent il était impitoyablement piétiné. Pour tirer, ils étaient obligés de s'approcher à moins de quinze mètres alors que son équivalent à pied pouvait jeter son arme à cent mètres maximum. Les attaques consistaient en un harcèlement permanent de dos, sur les flancs. Ils devaient couvrir en rôle défensif le dos des formations hoplites vulnérables dans cette position.
Les archers à cheval étaient rares car il fallait maîtriser non seulement l'équitation mais aussi le tir, deux méthodes de combat considérées comme lâches et très éloignées de la tradition grecque antique du combat. Du moins jusqu'à la fin de la guerre du Péloponnèse où les pauvres prendront une position sociale déterminante grâce à leur rôles dans la marine et le soutien aux hoplites avec leurs armements légers. Le prestige de la cavalerie devint plus important.
Dans cette guerre, les combats de cavalerie furent rares. En Mégaride la cavalerie athénienne tenue tête à la terrible cavalerie béotienne. Forte de 600 cavaliers chacune, les deux ennemis se neutralisèrent. Lors de l'expédition de Syracuse, les syracusiens furent largement supérieurs en nombre, ce qui contribua à la terrible défaite d'Athènes.
La cavalerie n'avait qu'un rôle secondaire. Elle le sera pour des causes culturelle, financière et naturelle. La Macédoine saura tirer partie de cette faiblesse durant les batailles à venir et plus encore de l’épuisement et de la quasi neutralisation des deux puissances dominantes grecques, Athènes et son Empire maritime et Sparte la continentale. Deux forces complémentaires que la sagesse grecques n'aura pu allier.